Les Films du Réveil Association loi 1901 production de films documentaires |
Projection
de "Villes fertiles" à l'Institut
hongrois de
Paris - 17
avril 2015 à 20h |
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apprêtez à voir «
Villes
fertiles ».
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souhaite bon visionnage et remercie d’avance de votre aide et
de vos dons.
Les films de Suzanne Körösi : Pourrier
(2010), On
revient sur terre (2008), L'Europe maltraitée
(2005, co-auteur, co-réalisatrice avec Cécile
Proust), La fin des chimères ? (2004), A nous de
choisir (2003), Destins croisés (1996, co-auteur,
co-réalisatrice avec Olivier Doat).
Avis
sur le film
Il est impressionnant de constater que partout cette mauvaise
conception de l’Europe produit les mêmes ravages.
Je ne connaissais pas cette loi suisse permettant de limiter le tonnage
des importations. Qu’attendons-nous pour le
réclamer ? On se demande parfois si on ne devrait pas oser
exiger des lois tout simplement humaines. L’espoir aussi avec
l’équivalent de nos amap et jardins
partagés. Une vérité
énoncée par l’enseignant
Gàbor qui parle du rôle de la
communauté dans le changement des pensées et des
pratiques. On est tout près de notre discussion
d’hier soir, collectif, communauté, association.
Sujet complet issu d’une page d’histoire,
leçon de tolérance. Bravo Madame !
E. S.
J'ai pris beaucoup de plaisir à voir votre film. J'y ai
appris des éléments historiques que j'ignorai
n'étant pas au fait de l'histoire de la Hongrie et de la
Bulgarie. Ces expériences hongroises sont très
intéressantes et moi qui m'occupe des AMAP en Ile-de-France
et en France, c'est passionnant.
A.L.V.
Pour voir le film, remontez
en haut de cette page.
Le
dernier film de Suzanne Körösi nous
emmène
à Budapest, sa ville natale, où
l’agriculture
urbaine a une longue et riche tradition. Fait unique,
c’étaient des maraîchers bulgares,
vivant en Hongrie
depuis environ cent cinquante ans, qui cultivaient les
légumes
dans la capitale et dans ses quartiers
périphériques.
Jusqu’aux années 1980 ils vendaient leurs
légumes,
produits sans engrais chimique et avec une faible consommation
d’énergie ; on les côtoyait
quotidiennement sur les
marchés de la ville. Aujourd’hui la
génération des 20-30 ans ne connaît
plus cette
minorité qui fournissait pourtant plus de la
moitié des
légumes consommés par les Budapestois.
Où sont les
maraîchers bulgares d’antan ?
Suzanne Körösi est partie à la rencontre
de cinq
d’entre eux, qui sont encore en activité. Ils nous
racontent leur histoire en Hongrie et nous parlent des
mécanismes qui les étouffent depuis
l’entrée
de la Hongrie dans l’Union Européenne.
Parallèlement, la réalisatrice est
allée visiter
les quartiers du sud-est de Budapest, qui grouillent
d’idées et d’initiatives. Elles
s’inspirent
à la fois des traditions de Wekerle, une ville-jardin
florissante avant la deuxième guerre mondiale, et des
idées contemporaines de villes en transition. On y est
à
la recherche de moyens de faire face collectivement au
réchauffement climatique et aux crises
énergétiques à venir. Leur envie de
cultiver de
nouveau les jardins potagers en ville en est un.
Dans les interventions de toutes les personnes rencontrées
dans
le film, on retrouve les interrogations suivantes : comment trouver des
alternatives au modèle économique dominant et
pourquoi
produire et consommer des aliments biologiques et locaux ?
Pour voir le film, remontez
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